Et comme chaque année le week-end du 14 Juillet approche et dans la tête de tous les softballeurs/softballeuses les images de balles jaunes commencent à s’entremêler avec des images de bière et de canard : c’est le moment du tournoi de la Force. Quatre jours sous le soleil (on prie !) pour rencontrer nos amis de toute la France (mais avec une grande majorité de franciliens !) et partager le sport qu’on aime et la bonne humeur. Gros changements de formule cette année : exit le round robin à 7, remplacé par deux poules de 4 et des phases de play off compliquées… Exit aussi la tombola (snif, mais comment je pourrais gagner une couette maintenant ?), mais l’apparition d’une nouvelle soirée : « Auberge de jeunesse »… (on y reviendra plus en détail !)
Après quelques mois d’organisation l’équipe est enfin prête. En plus des Orange et Bleus habituels (Nadia, Laia, Claire, Estelle et Flo) et nouveaux (Élodie, dont c’est le premier tournoi et Christophe, qui connaît déjà, mais vient pour la première fois avec le BCF…), on recrute du jeune et du puissant : trois Pharaons (Lazaro « On va gagner cette année ! », Jonathan et Ivan « Apollinaire ») et un Angel (Alex « Roger »).
On perd/on gagne le tirage au sort : tout est une question de point de vue. On joue le premier match (que 30 minutes pour s’échauffer) et le dernier match du jour, mais on ne jouera jamais plut tôt que midi (et le BCF n’est pas du matin, donc…).
Premier match contre les Alouettes de la Force : le BCF n’est pas prêt et ça se voit : un bâton inexistant, des problèmes de justesse de la lanceuse, des difficultés pour jouer ensemble pour la première fois en défense. Le BCF est mené 10-1 en fin de troisième manche. Mais l’équipe s’améliore petit à petit : la batterie ne se laisse pas faire, l’infield retrouve les bons automatismes et surtout les battes se réveillent. Les Orange et Bleus égalisent et remplissent les bases à deux « morts » (notamment un BB intentionnel sur Lazaro) avant qu’un wild pitch ne leur permette de gagner la rencontre (11-10).
Après la pause bière obligatoire, c’est au tour des Rabbits de Clapiers-Jacou de se mesurer au BCF. Et là c’est la surprise : Christophe nous annonce un troisième effet dans son arsenal : une drop (un peu comme la « petite pu…. » de Marion). Les Lapins sont pétrifiés par cette balle à effet et n’arrivent pas à faire des hits (malgré leurs frappeurs puissants). La défense s’améliore de plus en plus : Lazaro cavale dans le champ-centre et l’infield ne laisse presque rien passer (à l’image de ce tag inhabituel au marbre : avec Flo (catch) qui assiste Nadia (première base)). En attaque Lazaro frappe un inside park grand slam et les Orange et Bleus s’imposent 13-1.
Une petite douche et une bière au soleil en attendant la soirée organisée par La Force et les feux d’artifice. On mange (du canard) et on boit (du vin et plein d’autres choses). Après le show pyrotechnique c’est au tour de la soirée dansante. Pas de jeux « Pète le ballon !» cette année, mais comme d’habitude Lazaro met le feu sur le dance-floor et entraîne toutes les filles de l’équipe pour un tour de salsa.
Le lendemain matin est dur pour les joueurs, mais il faut aller affronter les Rockies de Billère pour gagner la poule. Mais le BCF est encore un peu lent à commencer le match. Jonathan a du mal à trouver la zone de strike et l’attaque n’arrive pas à toucher le lanceur adverse. Au fur et à mesure du match le lanceur parisien retrouve ses repères, mais il faut attendre la fin pour voir les Orange et Bleus scorer. Le BCF perd 2-9 et rencontrera les 3èmes de l’autre poule (les Dubliners de Brest) en quart de finale.
C’est le moment de profiter de la piscine et d’accueillir Yann et Cécile, nos fans venus de Grenoble pour nous soutenir. Dîner en face de l’hôtel (« Les Tables de Flo », ça ne s’invente pas…) et feux d’artifice à Bergerac pour les plus motivés, sur le parking pour les plus fainéants.
Match crucial pour le futur du BCF dans la compétition contre Brest : le gagnant obtient une place dans le top 4 et pourra affronter les meilleurs lanceurs (et ça nous intéresse dans l’optique de la préparation de coupe d’Europe !). C’est donc une équipe motivée en Orange et Bleu qui prend le terrain. On est agressifs au bâton et Christophe ressort la « petite pu…. ». Tout va bien, mais Brest remplit les bases et leur gros frappeur claque une line-drive… dans le gant d’Ivan dans le champ gauche. Ouf, le BCF s’en sort sans encaisser de point… L’attaque continue à mettre la pression, la défense fait ses jeux (à l’instar d’Alex et ses relances en shortstop). Tout va très bien si ce n’est que Lazaro se blesse (ce qui va provoquer des changements en défense pour les autres matchs…). Victoire 11-2.
Le BCF retrouve donc le Rockies en demi-finale (« Il faut croiser les poules !!! »). Ce match n’a rien à voir avec celui de la veille et les deux équipes se rendent coup pour coup dans les premières manches. Les lanceurs ont du mal à trouver la zone de strike de l’arbitre, mais le BCF prend le lead 4-2 en 3ème. Malgré le bon pitching d’Estelle les Rockies égalisent et passent même devant, à cause des jeux courts très mal négociés par la défense Orange et Bleue. En même temps le lanceur de Billère se sent pousser des ailles et ne laisse plus les frappeurs toucher sa balle. Le BCF perd 6-4 dans son meilleur match du WE à cause de quelques moments d’absence en attaque et en défense.
L’équipe profite des autres matchs de la journée en attendant la soirée « Auberge espagnole » (un grand merci à Claire, Élodie et Jonathan pour avoir fait les courses…). Les équipes assiègent la plancha pour faire griller leurs viandes et leurs légumes et goûter à la sangria préparée par nos hôtes de la Force. Celle-ci est apparemment très bonne, car rapidement la soirée dégénère en battle de karaoké. Le public en folie assiste à un affrontement d’artistes hors pair, gagné par … le BCF. La valeur sure de Freddy Mercury (« Bohemian Rhapsody ») rapporte ce nouveau titre dans la vitrine Orange et Bleu sous le nez des Blites. Les BeuCeuFiens rentrent à l’hôtel : « La sécurité avant tout » comme dirait Laïa.
Le lendemain a lieu la finale pour la troisième place face au Mercenaires : un remake de la grande finale 2016. Les deux équipes sont clairement déçues de ne pas jouer pour le titre et proposent des line-ups inédits. Le BCF frappe fort dès le départ et mène 7-0. C’est une batterie inédite des sœurs Sauvage qui prend le terrain : Flo qui lance et Estelle qui catche. 1 balle, 2 balles, 3 balles et Claire (la coach du jour) excédée par ce manque de précision remet les joueuses à leurs places. Les Mercenaires remplissent les bases, mais un triple jeu inhabituel (non sans l’aide de l’arbitre : aah, la règle de l’infield fly …) clôt la manche sans points. L’attaque Orange et Bleue continue son ascension avec un home-run (un vrai) de Lazaro et un slide d’Elodie. Finalement le BCF s’impose 16-4 et gagne la troisième place.
Après la finale (gagnée par les Blites), les bouteilles de vin pour les arbitres et la cérémonie officielle, il est temps de dire au revoir à La Force. Comme d’habitude on a eu droit à 4 jours de sport, de plaisir et de partage. Merci à toutes les équipes pour la bonne ambiance et à tous les bénévoles des Alouettes pour tous leurs efforts. On attend avec impatience l’édition suivante.