Nouvelle édition du tournoi de Bourges avec les filles (Nadia, Mathilde, Laurie, Enora, Flo, Jen et Isa) et les gars (Jack-Jack, Christo, Roro, Pouick et Jo).

Le premier match est une confrontation face aux organisateurs des Falcons. Laurie ne laisse pas grand-chose aux adversaires (10 strike out en 4 manches), pendant que la défense s’ennuie et l’attaque se déchaîne (plusieurs manches qui se finissent avec la règle de 5 points par manche, au lieu de trois retraits). Victoire : 13-1.

La deuxième rencontre va décider la suite de la compétition : face aux WereWolves le BCF doit gagner pour espérer obtenir la grasse mat du dimanche matin, ie la première place de la poule. Un match d’une grande qualité avec un pitching dominant des deux côtés : Enora ne laisse pas grand-chose au Blancs et Violets, mais l’attaque Orange et Bleus n’arrive pas à frapper un hit dans les premiers innings. Il faut attendre le milieu du match et Jack-Jack qui prend un BB et les hits de Mathilde, Nadia et Jo pour marquer les deux premiers et uniques points. L’équipe de Montcuq réussi à rendre un point, mais ce n’est pas suffisant. Victoire : 2-1.

On enchaine tout de suite avec l’autre « grosse » équipe qui peut prétendre à la première place. Au pitching Jo (soutenu par une défense solide) ne laisse aucune chance (0 hits) aux Caribous de Limeil, alors que l’attaque marque des points de façon régulière pour prendre une bonne avance et s’imposer 6-0.

Quasiment assuré de la première place le coach tournant féministe décide d’aligner une équipe composée quasiment que des filles face à nos amis des Alouettes de la Force. Le seul garçon en défense et qui à le droit de starter au pitching est Pouick. Le ton de sa prestation est tout de suite donné : une précision dans les lancer et une alternance entre sa balle rapide et sa « courbe » qui met en difficulté nos adversaires. Malheureusement l’attaque est aux abonnés absents avec des vols suicidaires et des balles hautes swinguées (on rappelle que les règles du tournoi défavorisent les frappeurs de fly ball). Et le pire arrive : le haut du line-up des Alouettes frappe et score un point. Mais Pouick continue avec le bon boulot, la lanceuse adverse commence à montrer des signes de fatigue et les Orange et Bleus égalisent et passent devant. Une victoire difficile, mais méritée.

Jack-Jack est enfin content de pouvoir prendre sa douche (il y a de l’eau chaude cette année), pendant que Flo et Isa arbitrent. Les boulets garçons oublient leur carte dans leur chambre ce qui nous oblige d’avoir une discussion très imagée sur la future descendance de Mathilde, en attendant que Roro règle le problème. On arrive un peu en retard à notre « spot » berruyer la Funhouse Factory et malheureusement on loupe le lancer de hache. On est obligé de se consoler au foot-billard (décidément on est nuls : la première partie dure 45 min !) avant de privatiser la grande salle karaoke. Tous les classiques y passent : Etienne (sensuel, mais pas vulgaire), Tu veux mon zizi (vulgaire, mais pas sensuel), Oups, I did it again !, Bohemian Rhapsody, Barbie girl… On met le feu sur le dancefloor jusqu’au bout de la nuit.

Le BCF n’est pas du matin : les Grizzlys frappent fort dès le début du quart de finale et arrivent sur base. Ensuite la défense Orange et Bleue (endormie ?) n’arrive pas à défendre les bunts et le score monte à 3-0. La lanceuse adverse à une balle qui perturbe les BeuCeuFiens et sa défense sort des jeux très propres. Le BCF arrive sur base, mais ne marque pas. Pendant ce temps Laurie (au pitching) retrouve ses repères et ne donne pas d’autres hits. Le temps s’écoule et petit à petit l’attaque Orange et Bleu rentre enfin dans le match, grâce à quelques hits (notamment un HR de Jack-Jack). On commence la dernière manche à 3-3 et le BCF doit marquer 1 run pour gagner. Le lead off arrive en 3^ème base et … y reste. On va au tie-break : Grenoble marque un point, le BCF égalise et remplit les bases à 2 retraits. Avec un compte plein Isa juge bien le dernier lancer et obtient le BB de la victoire. Un match extrêmement tendu, avec des jeux magnifiques des deux cotés, le gagnant se joue à rien.

La demi-finale est un remake d’une des rencontres de la veille. C’est toujours Jo qui lance contre les Caribous et comme dans le premier match il ne donne pas grand-chose aux adversaires. Mais le pitching de Limeil est bon et le BCF prend son temps pour marquer deux runs. C’est la dernière demi-manche et deux Caribous arrivent sur base. Le lead-off frappe un gros pétron qui permet la rentrée d’un point. On a échappé belle : la balle était à 5 cm de la ligne de homerun, ce qui aurait permis à Limeil de gagner la rencontre. Malheureusement pour eux le BCF s’en sort et gagne 2-1.

La finale est aussi un remake de la 1^ere journée. Sans trop de surprise on y retrouve nos amis des Werewolves. Les deux équipes ont décidé de garder les mêmes lanceurs que la veille. Mais tout ne se passe pas comme prévu, la première attaque des Orange et Bleus est infructueuse, alors que les Blancs et Violets capitalisent à fond avec plusieurs grosses frappes (dont un HR et une autre frappe à 5 cm de la ligne du HR) pour mener de quatre points. La suite du match est plus équilibrée : la batterie du BCF trouve son rythme et musèle l’adversaire, mais l’attaque a toujours du mal, même si elle fait rentrer un point. Les WW frappent encore un home run à deux points et la dernière manche commence avec un score de 6-1. En connaissant la limite de points par manches (5 runs) le BCF doit donner tout pour égaliser et forcer un tie-break. Et le miracle est en cours. Le bas du line-up est efficace et les hits s’enchainent. On marque un point, un deuxième, un troisième, un quatrième … Laurie semble marquer sur un jeu litigieux au marbre, mais la décision arbitrale est en sa défaveur. Le BCF s’est battu jusqu’à la fin, mais s’incline devant les Werewolves d’un petit point.

Ainsi le BCF perd son titre et n’obtient aucune récompense individuelle (même si dans nos cœurs on sait que Jack-Jack a été de loin le meilleur frappeur !). C’était une édition très compétitive du tournoi avec 3 des 4 quarts de finales qui se sont joué en tie-break.

Même si la victoire finale nous a échappé, nous avons tous passé un très bon moment de softball et de fous rires. Merci à tous pour la bonne humeur. Suite à l’indisponibilité de la coach attitrée (pour une soirée au thème VERT !) la tradition du  coaching tournant s’est vu renaître avec brio ! Merci à Flo, Roro, Isa, Christo, Jenifer, Jack-Jack et Flo (une deuxième fois) qui ont fait tourner les effectifs tout en alignant une équipe compétitive pour permettre à tout le monde de jouer à ses postes de prédilection. Et comme d’habitude un très grand merci aux organisateurs qui ont semblé avoir une édition plus compliquée à gérer que d’habitude, mais de notre point de vue ça n’a pas eu d’impact sur l’expérience du tournoi.